Peintures contemporaines de paysages.

Paysage en attente d'un regard

Les peintures de Damien Marx invitent chacun à partager son regard pour capter l'énergie qui relie le ciel à la terre, le ciel à l'eau, le ciel à l'homme, chacun peut ainsi rêver un paysage et cheminer jusqu'à ce fragile équilibre, ce rivage au bord de lui même, épousant l'immensité, cherchant une sereine harmonie.

C'est pourquoi ces paysages plus ou moins abstraits selon ses tableaux dépassent toujours la frontière entre figuration et abstraction, paysage extérieur et paysage intime. Ils évoquent, suggèrent plus qu'ils ne cadrent et décrivent, ils ouvrent des horizons.

De la matière et des couleurs surgissent des paysages qui prennent forme et surgissent à la manière des nuages qui se forment, se déforment pour se reformer, à la manière d'une ville imaginaire mirage qui apparait, disparait; à la manière du rivage qui approche, et recule et revient dans un balancement vaporeux, lumière de l'immanence, présence absence qui s'offre, se refuse et revient.           

Paysage abstrait

paysage abstrait

A chacun de regarder

A chacun de regarder

La rencontre de Damien Marx avec la peinture a été celle d'une matière qu'il pouvait mettre en place, de couleurs avec lesquelles jouer. Ses toiles abstraites font apparaitre des structures dont l'énergie attend de se dilater dans d'autres formes jusqu'à faire vivre toute la toile, absorber le fond pour le faire vibrer. Paysage en gestation encore dans sa gangue géométrique ou épure de paysage, ramassé en lui-même, stylisé ? A chacun de regarder.

Paysage en attente d'un regard

Paysage en attente d'un regard

Il est là devant nous, ce paysage : paisible et menaçant à la fois, sombre et lumineux... permanence, impermanence... Légères corolles frémissantes, fragiles et insouciantes, confiantes...présence éphémère de leur carnation. Ciel grandiose, derrière le grondement du ciel veille une lueur. Paysage en attente d'un regard

Le matin du monde

Le matin du monde

Bercé par le flottement cotonneux des nuages qui voguent en une instable architecture, le regard glisse au sein d'une immensité qui s'offre à perte de vue. Les nuages, comme la rêverie, évanescents, ouvrent à l'évasion vers l'imaginaire, ils réconcilient le ciel et la terre, la matière et l'eau, l'esprit et la matière. Les nuages nous entrainent dans le léger tourbillon d'une rêverie aérienne et nous invitent à habiter cette terre, à nous y ancrer tout en regardant aussi par delà Contemplant le flux et le reflux ou errant comme en exil à la frontière du réel et de l'irréel ils cherchent un sens. Ce vertige du dépaysement est un appel à la recherche d'une sérénité qui humaniserait l'espace pour l'habiter.